Vos Animaux !

[Fab du 76]

Mon chat Mimi est mort en 2005 de la leucose féline, incurable. Il avait 10 ans. J'entends encore dans ma tête l'étrange miaulement qu'il a fait après la piqûre fatale du véto, on aurait dit qu'il pleurait.
Je ne l'avais pas fait vacciner, je me le reprocherai toute ma vie, même si de toute façon il serait mort à l'heure qu'il est. Ça fait presque 20 ans et penser à lui me fait mal encore, je l'aimais tant.

[Tuck]

Le chat de ma famille est décédé d'un cancer généralisé, elle avait seulement 12 ans. Elle est partie en douceur, le vétérinaire lui à administré une piqure pour l'endormir profondément et une seconde pour arrêté son cœur.

[Isatis_Angel]

On ne peut jamais les oublier...

J'ai récupéré l'urne de Dante aujourd'hui. J'ai chialé toute la journée mais en même temps, je me sens un peu plus légère. Au moins, tout s'est bien passé et il est de retour à la maison pour de bon.

[Calling all stations]

D'après les psychologues le deuil d'un animal est aussi douloureux que celui d'un proche https://www.psychologies.com/Planete/Le ... -compagnie

J'étais très triste chaque fois que j'ai perdu un de mes chiens et après perdu mon deuxième je me suis dit que je suis devenu plus patient et que j'ai appris à mieux à mieux gérer la frustration à son contact, qu'il a eu une très belle vie grâce à moi, que la douleur s'estompe alors que les bons souvenirs ne meurent jamais.

[Isatis_Angel]

L'expérience doit sans doute permettre de mieux se préparer mentalement à l'inévitable, de "savoir" comment ça se passe, comment on va réagir...
C'est vrai que de mon côté, Dante est mon premier grand animal à moi. Les oiseaux, quand je les perds, je pleure, mais je sais aussi que ce sont des animaux fragiles, très bons pour cacher leur mal-être, et sans soin vraiment possible en France (on est vraiment nul en soin des petits oiseaux), exception faite de ma perruche ondulée apprivoisée que j'ai pleuré énormément. J'ai beaucoup pleuré à la mort de mes rats ou de mes lapins quand j'étais ado ; beaucoup à celle du chien de ma soeur (que mes parents gardaient) mais quand même pas autant parce qu'il était vraiment au bout du rouleau et que le faire piquer avait été une délivrance pour ce pauvre Lirko.

Mais rien de comparable à Dante. Je l'aimais vraiment plus que tout, et on était en fusion tous les deux. Il communiquait beaucoup par les miaulements et le regard, il imposait sa présence et l'interaction avec lui, il était toujours avec nous (combien de fois j'ai pu l'engueuler parce qu'il avait failli me faire tomber en débarquant dans mon dos d'un coup). A certains moments de ma vie très durs où j'avais des pensées très noires, c'est à lui que je me suis raccrochée pour ne pas faire de conneries, en pensant qu'il avait besoin de moi et que je ne pouvais pas le laisser tomber. Quand je m'absentais pour les vacances ou la Japan Expo, il passait une bonne partie de son temps dans ma chambre, sur mon lit ; à l'inverse, lorsque mes parents partaient en vacances, il regardait souvent vers leur chambre vide.
Hier, les beaux-parents de ma soeur en repas de famille ne comprenaient absolument pas qu'on puisse pleurer pour un chat, surtout 3 semaines après sa mort, franchement ...

L'article que tu as mis est très intéressant, je me retrouve dans beaucoup de points évoqués par les psychologues interrogés et les maîtres qui partagent leurs ressentis. J'essaie d'aller mieux petit à petit, parce que je suis en plein dans la "dépression réactionnelle" qu'il mentionne, avec peu de goût pour faire des choses que j'aime, peu de goût pour sortir, même les jeux vidéo je n'arrive qu'à m'y impliquer à moitié... Je me suis forcée à acheter un billet pour la Japan Touch Haru pour m'obliger à sortir. Mais parfois pas grand-chose peut me faire fondre en larmes quelques minutes et m'évoquer Dante. Samedi, c'était simplement voir le rayon de friandises pour chat dans mon Leclerc local, où je n'avais pas mis les pieds depuis 3 semaines. Dimanche, parce que ma soeur évoquait toute joyeuse mes 40 ans prochains cette année et que ça m'a fait refait penser au fait que Dante a été avec moi quasi la moitié de ma vie, et que maintenant, je dois continuer sans lui. J'ai pu regarder une vidéo de lui qui joue sans ciller, mais une de lui en train d'être caressé par moi et mon père sur le divan m'a fait pleurer. Les dimanches restent très durs... La semaine passée, j'ai fondu en larmes dans les bras de ma mère, et hier, en rentrant à la maison, j'ai fondu en larme pendant que je conduisais pour rentrer, le soir, après le repas de famille avec les beaux-parents de ma soeur.
C'est très aléatoire, et sans prévenir, même si il me semble que c'est moins long maintenant.

[Calling all stations]

Courage

[Tuck]

Pour moi 3 semaines de deuil c'est tout à fait normal. Le contraire sera étonnant. Je vais également à la Japan Touch, comme chaque année mais on ne se verra pas, je viens dimanche après-midi.

[Aurelius]

Courage courage Isa j'espère que ton deuil suit son chemin sans trop de pénombre. Tu as pu faire un petit coin aménagé pour son urne ?

Moi je suis un peu du bon côté de ces histoires, mes chats sont jeunes... mais je réalise mal qu'Ori a déjà 6 ans, ça passe trop vite. Et la fin m'angoisse et m'horrifie, je sens qu'elle peut être destructrice et en même temps qu'il faudra bien que je sois suffisamment résistant le moment venu. Je connais très peu le deuil pour l'instant, la souffrance autour de moi a pu m'être plus difficile à vivre que les pertes dans mon entourage (quand c'est fini, c'est fini...), mais c'est aussi parce que j'ai rarement connu de forts liens d'amour pour l'instant (bon gré mal gré).

Hier, les beaux-parents de ma soeur en repas de famille ne comprenaient absolument pas qu'on puisse pleurer pour un chat, surtout 3 semaines après sa mort, franchement ...

Je pense que j'ai eu moi-même une éducation très spéciste. Enfant, je ne comprenais pas trop non plus, je voyais l'animal comme un être inférieur, sans conscience, presque robotique, presque un meuble, qui pouvait certes souffrir mais tant que ce n'était pas le cas, tout allait bien. C'est lorsque j'ai eu mon premier chat que j'ai tout déconstruit et ils valent autant que des humains pour moi... aujourd'hui j'aime mes chats plus que tout autre humain d'ailleurs (c'est un peu triste d'une certaine façon mais pour l'instant c'est comme ça)... et ce sont clairement des branches auxquelles je me raccroche car en ce moment c'est pas la joie, pour toute autre chose.

[Isatis_Angel]

Courage courage Isa j'espère que ton deuil suit son chemin sans trop de pénombre. Tu as pu faire un petit coin aménagé pour son urne ?

Oui, il a même une place d'honneur dans notre vitrine au salon (l'urne étant trop grande pour être dans ma chambre, et de toute façon, je pense que c'est mieux pour le moment que j'ai une petite distance avec) :


Ce début de semaine, je me sens un peu mieux, même si je pleure encore par moment. Les crises durent moins longtemps. J'ai même regardé un peu les chatteries et les SPAs autour de Lyon.... Je ne suis pas du tout prête à reprendre un chat encore, mais j'essaie de me projeter aussi dans le futur parce que viendra un moment où ce ne sera plus uniquement Dante qui me manquera, mais simplement aussi avoir un chat à la maison. Ma mère aimerait qu'on en reprenne un maintenant mais je ne pense pas que ça aiderait notre chagrin réellement. Penser à ça fait à la fois mal (j'ai tellement l'impression de juste essayer de le remplacer) et à la fois, ça oblige aussi à penser à l'après. Je pense que ça me prendra encore plusieurs semaines pour digérer...

Je me dis que soit je prendrai un chat de gouttière (mais je veux du poil mi-long, pas forcément facile à trouver en refuge), soit je vais me tourner vers quelques races qui me plaisent, comme le ragdoll, le sacré de Birmanie (tous les deux réputés pour leur gentillesse et leur côté pot de colle/câlin placide), ou le chat norvégien (absolument splendide, avec bien plus de variétés de couleurs, et dont il est très possible que le père de Dante en ait été un). Je veux reprendre un mâle (de mon expérience, à la fois plus grands et plus câlins que les femelles), et la seule exigence, c'est que ça ne devra pas être un tigré brun/blanc comme Dante, ou avec une répartition de couleurs ressemblant à la sienne.

Je dois garder en tête qu'il faut un chat pas trop chasseur ni trop dynamique vu que :
- je vis en appartement avec balcon
- j'ai des oiseaux, et j'ai pas envie que le chat se dise que c'est un quatre heures
C'est aussi pour ça que je prendrai impérativement un chaton jeune, il faut que je puisse l'éduquer à ignorer les oiseaux...

Moi je suis un peu du bon côté de ces histoires, mes chats sont jeunes... mais je réalise mal qu'Ori a déjà 6 ans, ça passe trop vite. Et la fin m'angoisse et m'horrifie, je sens qu'elle peut être destructrice et en même temps qu'il faudra bien que je sois suffisamment résistant le moment venu.

Je veux pas accentuer ton angoisse, mais je peux confirmer (comme le feront sans doute les autres membres) que t'as juste mal à crever quand tu perds ton compagnon. Mais en même temps, quand ils arrivent sur leur vieux âge, être à leurs côtés pour les soigner, adoucir leur retraite, leur montrer qu'on les aime toujours autant, et quand c'est possible, être là pour les accompagner jusqu'au bout.... C'est aussi précieux que quand ils sont jeunes, et ça demande un paquet de courage.
Ca me fera toujours un mal de chien de repenser à comment j'ai senti le coeur de Dante arrêter de battre et sa respiration s'arrêter après son dernier sursaut musculaire d'agonie, parce que j'avais mes mains sur lui, sur son torse et sur son flanc. Mais en même temps, je suis maintenant convaincue qu'il est parti en douceur (enfin, autant que possible dans la situation où il était), rassuré par nos présences, nos caresses et nos voix. Je ne l'ai pas laissé tombé au moment où peut-être il avait le plus besoin de moi.

L'important, c'est de profiter de chaque instant avec nos animaux adorés, et savoir que jamais rien n'est anodin avec eux, parce que même le plus petit geste partagé par tous les chats ou chiens du monde, ben ton chat à toi le fera de sa petite façon personnelle qui sera légèrement différente de celle de tous les autres.
Et concernant les chats, ils arrivent à vivre de plus en plus vieux ! Tout à l'heure, j'ai regardé une vidéo où je faisais jouer Dante avec un laser. Il faisait le fou comme un jeu chat, alors que c'était en 2019 et qu'il avait 14 ans ! Jusqu'à ses 17-18 ans, il est resté en bonne forme malgré sa maladie, vraiment. Alors je suis certaine qu'Ori et Yami seront encore avec toi pour longtemps

Hier, les beaux-parents de ma soeur en repas de famille ne comprenaient absolument pas qu'on puisse pleurer pour un chat, surtout 3 semaines après sa mort, franchement ...

Je pense que j'ai eu moi-même une éducation très spéciste. Enfant, je ne comprenais pas trop non plus, je voyais l'animal comme un être inférieur, sans conscience, presque robotique, presque un meuble, qui pouvait certes souffrir mais tant que ce n'était pas le cas, tout allait bien.

Alors pour le cas des beaux-parents de ma soeur, ce n'est pas une question d'éducation je pense, ou de voir l'animal comme inférieur. En fait, c'est juste qu'ils s'en battent les reins. Et que de leur point de vue, un animal ne doit pas coûter d'argent (ils trouvaient déjà hallucinant les frais que je payais pour Dante).
Par exemple avant, ils ont eu au moins 2 chattes : ils ne voulaient pas les faire stériliser car c'est cher, donc ils trouvaient plus simple de tuer les chatons quand ils naissaient Ma soeur avait sauvé un chaton de ces portées, qu'elle a trouvé mourrant : la mère avait disparu une semaine après la mise bas et 2 chatons sur 3 étaient morts de faim, alors qu'ils savaient où ils étaient (dans un bosquet devant la maison, et ils miaulaient). Ma soeur et mon beau-frère ont élevé le chaton au biberon, et Kiwi est resté avec eux un peu plus de 10 ans (il a disparu un jour où ils étaient en vacances), c'était un vrai pot-de-colle toujours scotché à l'être humain !
Je dirais en fait que c'est une mentalité paysanne, vu qu'ils élevaient aussi des poules pour les bouffer (ils les tuaient eux-mêmes). L'animal est utilitaire, c'est tout. Une compagnie qu'ils apprécient quand elle est là, mais qui ne va pas plus loin, et pour laquelle ils ne feront pas d'effort particulier. Ils n'ont plus que des poules maintenant, et je vous rassure, ils ne les prennent que comme pondeuses parce que leurs vieilles poules (qui auraient fini à la casserole avant) sont récupérées par ma soeur pour son poulailler

Ma soeur et moi, on a toujours été habituées à avoir des animaux dès notre enfance, et du coup, je pense qu'on a eu une vision plus "citadine", avec l'animal-compagnon de la famille et dont on doit prendre soin.

[Aurelius]

La place d'honneur dans la vitrine faite à Dante est très belle.

Merci pour tes mots pour mes chats et moi.

Perso - si ça t'intéresse quand tu seras prête - j'ai adopté Yami (moyennant finance, bien sûr) auprès de l'association "Les chats libres vaudais" à Vaulx-en-Velin, ils ont le catalogue de chats disponibles à l'adoption sur leur site. Il me semble qu'en général ce sont des chatons trouvés dans la rue et ils sont mis en famille d'accueil avant l'adoption. Un avantage, c'est qu'ils ont généralement, j'imagine, un meilleur traitement que dans une SPA, faute de moyens. L'autre avantage, non négligeable, c'est que du coup on connaît leurs besoins (besoin ou non d'un autre chat, besoin ou non d'espace...). J'ai pu rencontrer Yami dans sa famille d'accueil avant de l'adopter. Lui n'a pas forcément eu beaucoup de chance car il est resté 3 semaines à la rue et il a ensuite fait 2 familles d'accueil différentes jusqu'à ses 7 mois, ce qui a rendu la dernière séparation assez traumatisante pour lui. Mais il y a aussi des chatons beaucoup plus jeunes à l'adoption.

[Isatis_Angel]

J'ai vu passer leur nom en effet, ça me rassure que tu en dises du bien.
Avant de tabler sur des chats de race, je préfèrerais un chat de gouttière et j'ai vu revenir souvent cette association quand je regardais sur le net. C'est vrai que c'est un gros avantage que les animaux soient placés en famille d'accueil, c'est top pour leurs besoins et pour les socialiser aussi.
J'ai repéré aussi une association du côté de Valence (Les Petites Pattes d'Agnès Feraud), qui travaille aussi avec un système de famille d'accueil.

Après, les SPAs n'empêchent pas d'avoir des animaux équilibrés. Le chat de ma soeur, Macao, vient de celle de Brignais, et c'est juste Monsieur Patapouf-Câlin-Canapé par excellence !

De toute façon, comme j'ai dis à ma mère, on arrive dans la période où les chattes commencent à mettre bas, donc les chatons nés maintenant seront à l'adoption plutôt début d'été, et je pense que ça sera le délai dont j'ai besoin. Enfin, plus exactement, je me donne cette vision-là. Peut-être que ça sera plus tôt, peut-être plus tard. Pour le moment, mon moral fait des vagues encore. J'ai encore trop de périodes de pleurs pour être capable de passer à une nouvelle aventure.

[Aurelius]

En tout cas tu pourras compter sur nous pour nous extasier sur les photos de ton futur protégé au moment venu et pour parler du nouveau comme de Dante selon l'humeur et le besoin Faut d'abord et surtout être prêt à aimer un nouveau chat... mais une fois qu'on l'a devant les yeux, c'est je crois plutôt facile d'être contaminé

[Chamayoo]

Je n'ai pas pris le temps de venir ici pour exprimer mes condoléances, Isa. Mais j'ai fort pensé à toi ces derniers jours.
La photo de Dante est très belle, ça fait effectivement une très belle place dans ta vitrine.

Tu as tout mon soutien pour ton deuil.

De mon côté, depuis ma naissance j'ai toujours vécu avec un chat, et ma mère était prête à prendre un nouveau chat après le décès de Caramel (chat persan couleur crème) 3 semaines après son décès en 2006. Les seules de toute ma vie sans un chat, je me rends compte. Il était dans la famille avant ma naissance et je pense que ça doit jouer aussi, le fait que je considère l'animal comme parmi les miens et qu'on doit prendre soin.
La successeur, Mounette (chatte persane couleur grise), elle, est partie l'année dernière, à 18 ans. J'ai quand même vécu près de 15 ans avec elle, jusqu'à ce que je déménage dans mon propre logement. Entre temps j'ai eu Milka (race européenne, blanche tachetée), que j'ai trouvé dans la rue quand elle n'avait que 3 semaines. Mon premier chat à moi. Elle aura bientôt 5 ans. La nouvelle concernant Mounette, bien que redoutée, ne m'avait pas bouleversé. Je l'avais su par téléphone. Je pense que le fait d'avoir Milka a mes côtés (puis Aslan quelques mois plus tard, petit chat roux) m'avait beaucoup aidé.

[Isatis_Angel]

Ca aide certainement oui, et tu avais une petite distance physique aussi avec ton déménagement. C'est compliqué quand chaque recoin de ton appart te rappelle ce que tu as perdu. Par moment, je prends l'envie de regarder des photos et vidéos, même si je sais que ça va me fait pleurer. J'ai juste besoin de le voir en pleine forme. Je sais que le deuil peut durer différemment selon les personnes. De mon côté, je suis encore en plein dedans et j'ai du mal à en sortir. J'ai vraiment la sensation qu'on m'a arraché une partie de moi-même. Et pourtant, vraiment, j'en ai marre de continuer à pleurer tous les jours depuis bientôt 1 mois et faire de courtes nuits, j'aimerais que ça arrête, parfois je me dis "mais c'est pas possible, tu en fais trop là, c'est exagéré" mais.... C'est le coeur qui décide dans ce genre de choses
Je lis des témoignages de gens qui se sont sentis mieux en prenant un nouveau compagnon, ma mère le pense aussi, mais comme j'ai déjà dit, moi je ne suis pas prête. Je le sais parce que d'une, je pleure encore trop Dante, et de deux, quand on regarde avec ma mère des photos de chatons ou qu'on fait des recherches sur des races ou sur les sites des SPA, je me sens très coupable, et je me sens encore plus déprimée après.
Je ne serai pas capable d'aimer comme il convient le nouveau venu dans mon état actuel, et je n'envisage pas de prendre un animal auquel je ne peux pas donner tout mon amour à 100 % Ca ne serait pas lui rendre service !

Tu as tout mon soutient pour ton deuil.

Merci.

Par contre, c'est amusant, "Mounette", c'est le nom de la nouvelle chatte des parents de ma meilleure amie. Elle est arrivée dans leur jardin quelques mois après le décès de leur Câline (à plus de 15 ans), et est son portait craché (en plus menue), et elle n'a plus voulue partir de chez eux. Et ça leur a fait beaucoup de bien, après une période où ils doutaient parce qu'ils étaient dans la peine et n'avaient pas forcément envie de reprendre un animal. Ils ont interprété cette coïncidence comme un signe que leur chatte défunte leur envoyait une remplaçante pour les aider.

[Aurelius]

J'espère juste que tu traverses les étapes normales du deuil et que tu n'es pas en train de traîner des symptômes dépressifs. Je suis incapable de dire ce qui est "normal" ou pas ^^ Par contre si ça peut aider je pense que regarder des photos ça n'a rien à voir que de regarder un nouveau chaton en face réellement (coup de foudre à l'appui ^^ ) et je serais étonné que ce soit réellement ta capacité à aimer qui soit impactée (comme dit dans Doctor Who : l'amour n'est pas une émotion, c'est une promesse ), je me dis que c'est peut-être davantage une question d'énergie et de charge mentale entre "prendre en compte les besoins du nouveau chaton" et la gestion de ta tristesse/ton deuil mais pour ça, de ce que je comprends, tu n'es pas seule puisqu'il y a ta mère. Après ce sera forcément un amour différent car ce sera un chat différent, et moi-même je n'ai pas l'impression d'aimer Yami et Ori de la même façon, bien que je les aime à la même intensité, car tout se manifeste de façon différente et ils n'ont pas les mêmes besoins ni habitudes. Bref, ce serait une nouvelle aventure et en aucun cas un remplacement ^^

[Isatis_Angel]

J'essaie de m'en convaincre, mais pour le moment, je sais que si on prenait un nouvel animal maintenant, je le comparerai trop à Dante. Même si l'idéal serait qu'on arrive à trouver un chat avec un peu le même caractère (tranquille, câlin et qui fout la paix aux oiseaux), même si des attitudes seront communes car c'est juste des trucs de chat qu'ils ont tous, pour le moment, je pense que je ne serai pas capable de voir le nouveau venu pour ce qu'il est, je le verrai seulement pour ce qu'il n'est pas par rapport à Dante. Tu vois ce que je veux dire ?

Une de mes amies m'a dit qu'elle avait pleuré son chat deux mois, et il lui a fallu 7 ans pour avoir envie de nouveau d'en avoir un (mais sa mère ne veut pas).... J'essaie des compléments alimentaires pour mieux dormir (du moins moins me réveiller), j'essaie de me forcer à faire des choses, même si le coeur n'y est pas vraiment encore et que je me sens parfois détachée des choses. Mais je ne pense pas que ça soit une vraie dépression naissante, juste la petite "dépression réactionnelle" mentionnée dans l'article si judicieux de CaS. Je vais travailler, je suis capable de re-blaguer avec mes collègues (depuis la semaine passée), je retrouve un peu d'appétit, et j'ai toujours eu un très mauvais sommeil ; là c'est juste la détresse émotionnelle qui amplifie le phénomène.
Après 19 ans de vie commune, c'est long de s'habituer à une nouvelle vie.

[Aurelius]

Oui je comprends très bien, prends le temps dont tu as besoin, step by step (mais n'attends pas 7 ans )

[Tuck]

Je suis content que tu ailles mieux Isa'. Je revient de la Japan Touch et ils ont faits un efforts sur la section Jurassic Parc. Les dinosaures, deux animatroniques géants un T-rex et un Spinosaurus, bougeaient de la tête de la queue et des pattes, c'était plutôt bien fait. La groupe de heavy métal japonais Fate Gear était très sympa mais assourdissant, je commençais à avoir les oreilles qui sifflait après une demi heure. Pas mal de cosplays étaient les mêmes que l'an passé et je stupéfait de voir le nombre de sabre japonais factice que tout le s'arrache. J'en examiné un de près, c'était une copie chinoise grossière et le métal va se briser au moindre choc, ça vaut rien, si on veut un Katana autant y mettre le prix.