LES JEUX DE LA SÉRIE PRINCIPALE
Silent Hill 1
1999 | PlayStation 1
Développeur : Konami
Éditeur : Konami

Synopsis :
Il y a sept ans, l’écrivain Harry Mason et son épouse ont découvert un bébé aux alentours de la ville balnéaire de Silent Hill, aux États-Unis. Aujourd’hui veuf, Harry décide d’y emmener en vacances celle qui est désormais sa fille adoptive, Cheryl — une destination suggérée par cette dernière, à la grande surprise de son père, qui n’évoque jamais son passé auprès d’elle. Mais alors que leur voiture chemine vers la bourgade, une jeune fille fait irruption au milieu de la route. Donnant un coup sec sur le volant pour éviter de la renverser, Harry précipite l’automobile dans le décor et s’évanouit sur le coup. À son réveil, Cheryl a disparu. Il ne lui reste plus qu’une seule option pour retrouver sa fille : cheminer vers la ville de Silent Hill, étrangement plongée dans le brouillard, et en proie à d’inexplicables chutes de neige. Il est loin d’imaginer quels cauchemars l’attendent et quels secrets il s’apprête à découvrir dans cette ville au passé funeste…
C’est quoi ?
L’œuvre mythique par laquelle tout a commencé. Un survival-horror au gameplay très fortement inspiré par Resident Evil (mêlant exploration, éngimes et survie), mais qui se distingue de son modèle par ses graphismes en 3D réelle, et par son approche de l’horreur nettement plus psychologique, fondée sur la peur du noir et de l’inconnu. Le scénario, d’une maturité rarement égalée par la suite, traite de thématiques dérangeantes avec un sens du non-dit et de l’implicite qui laissent planer un sentiment de malaise. La bande originale, composée par Akira Yamaoka, mêle des thèmes mélancoliques pour les scènes d’émotion ou de contemplation, à des pistes sonores tout droit sorties des enfers, composées de sons stridents à la limite du supportable — une bande-son infernale maîtrisée de bout en bout. Les monstres, enfin, n’ont rien à envier aux zombies de la saga de Capcom : ils sont ici des créatures difformes au design terrifiant et au symbolisme macabre. La peur est constante et les graphismes, quoique désuets pour un joueur actuel, bénéficient d’une excellente direction artistique.
Silent Hill 2
2001 | PlayStation 2, PC, Xbox
Développeur : Konami
Éditeur : Konami

Synopsis :
James Sunderland vient de recevoir une lettre de sa femme, Mary, l’invitant à la rejoindre dans la ville de Silent Hill, un lieu chargé en émotions pour le couple. Problème : Mary est décédée des suites d’une longue maladie, il y a de cela plusieurs années. N’ayant plus rien à perdre, James se rend jusqu’à Silent Hill en dépit de l’absurdité de cette situation. Mais la ville ne ressemble en rien à celle qu’il connait : le brouillard s’est emparé des lieux, les habitants semblent avoir déserté, et des monstres terrifiants arpentent les rues. James rencontre toutefois trois autres personnes, aussi égarées que lui : Angela, une jeune femme en quête de sa mère, Eddie, qui semble fuir les visions cauchemardesques de la ville en s’empiffrant de nourriture, et Laura, une petite fille qui laisse entendre qu’elle a déjà croisé la route de Mary. Pourquoi la ville de Silent Hill a-t-elle réuni ces âmes en peine ? Et qui est donc la mystérieuse Maria, le sosie presque parfait de Mary qui fait également son apparition, et qui s’attache à James comme si elle le connaissait depuis toujours ?
C’est quoi ?
Le chef-d’œuvre de la série Silent Hill. Unanimement reconnu comme l’un des meilleurs jeux vidéo de tous les temps, Silent Hill 2 est une expérience difficile à raconter, à la fois émouvante et éprouvante à vivre. L’histoire s’émancipe du premier épisode et introduit de tous nouveaux personnages ainsi qu’un tout nouveau quartier de la ville : elle ne nécessite donc pas d’avoir joué au premier épisode. Elle explore des thèmes tout aussi adultes que le premier opus, mais avec une subtilité et un sens du détail nettement plus maîtrisés, grâce notamment à un casting vocal impressionnant de justesse. Dans les décors traversés comme dans la partition d’Akira Yamaoka, la peur diminue de quelques crans d’intensité, laissant plutôt la place à une subtile mélancolie, qui se prête parfaitement aux épreuves traversées par les personnages. Les graphismes, profitant du passage à une nouvelle génération de consoles, sont bluffants de réalisme pour un jeu de 2001, avec notamment une vraie maîtrise des ombres et des lumières. Les niveaux de lecture sont innombrables dans cette œuvre aux multiples facettes, qu’il serait bien compliqué de prétendre résumer en ces quelques lignes. Jouez-y, c’est un monument vidéoludique, ni plus, ni moins.
NB : Silent Hill 2 a été remasterisé dans la Silent Hill HD Collection, sur PS3 & Xbox 360 en 2012. Toutefois, cette version comprend des bugs d’affichage, ainsi que la possibilité d’opter pour un doublage vocal alternatif, faisant de ce portage une version généralement considérée comme nettement inférieure au jeu d’origine.
Silent Hill 3
2003 | PlayStation 2, PC
Développeur : Konami
Éditeur : Konami

Synopsis :
Heather Mason a 17 ans, et elle est hantée par des visions de la ville de Silent Hill, dont elle cauchemarde régulièrement. Un jour qu’elle se promène dans le centre commercial de sa ville, un détective privé du nom de Douglas Cartland l’interpelle et lui affirme qu’il connait le secret de sa naissance. Effrayée, Heather cherche à rentrer chez elle, auprès de son père Harry. Mais en chemin, elle est hantée par des visions cauchemardesques et par des créatures difformes et agressives… Sans parler de l’énigmatique Claudia Wolf et de l’inquiétant Vincent Smith, qui la narguent et cherchent à semer le doute dans son esprit. Qui sont donc ces personnes, et quel est le lien entre Heather et la ville de Silent Hill ?
C’est quoi ?
Contrairement au deuxième épisode dont l’histoire était un « stand-alone », Silent Hill 3 décide de reprendre les choses là où Silent Hill 1 les avait laissées. Heather est la fille d’Harry Mason, héros du jeu original, et son parcours vient répondre à certaines questions laissées en suspens… Tout en amenant de nouveaux mystères. Renouant de plus belle avec l’horreur sanguinolente et éprouvante du premier épisode, Silent Hill 3 prend également un tournant plus nerveux, avec davantage d’action et de combats contre les monstres, au design toujours aussi inspiré. Si le scénario retombe en intensité, après la claque narrative que constituait Silent Hill 2, les graphismes atteignent pour leur part un degré de photoréalisme véritablement bluffant. Mention spéciale aux animations faciales, inégalées encore à l’heure actuelle par certains jeux à gros budget. La bande originale, quant à elle, introduit pour la première fois des chansons, portées par la voix rauque et planante de la soliste Mary Elizabeth McGlynn. Un très bon épisode et un excellent jeu d’horreur, inspiré et effrayant, dont le seul défaut est d’être sorti après l’indétrônable Silent Hill 2.
NB : Silent Hill 3 a été remasterisé dans la Silent Hill HD Collection, sur PS3 & Xbox 360 en 2012. Toutefois, cette version comprend des bugs d’affichage, ainsi que l’obligation d’opter pour un doublage vocal alternatif, faisant de ce portage une version généralement considérée comme nettement inférieure au jeu d’origine.
Silent Hill 4: The Room
2004 | PlayStation 2, PC
Développeur : Konami
Éditeur : Konami

Synopsis :
Henry Townshend habite depuis trois ans dans l’appartement 302 d’un immeuble de la ville d’Ashfield. Discret et réservé, il n’est pas du genre à se faire remarquer. Il se retrouve pourtant embarqué dans une situation des plus incongrues : depuis cinq jours, la porte de son appartement est bloquée par des chaînes, l’empêchant de sortir. Le téléphone ne fonctionne plus, et malgré ses appels à l’aide, personne ne semble disposé à le sortir d’ici. Seul échappatoire : un immense trou qui s’est formé dans un mur de sa salle de bains. N’écoutant que son courage, Henry décide de s’infiltrer dans cette faille… Sans savoir qu’il s’apprête à basculer dans une dimension alternative, où l’attendent révélations surprenantes, personnages mystérieux et apparitions menaçantes.
C’est quoi ?
Silent Hill 4 est très différent de ses prédécesseurs, et la raison à cela est à chercher dans son sous-titre, The Room. La ville de Silent Hill est ici reléguée au second plan, la véritable « star » du jeu étant l’appartement 302, dans lequel le protagoniste est enfermé, et qui est en proie à des manifestations fantomatiques et à des possessions fort dérangeantes. Les dimensions parallèles qu’Henry explore à travers le trou dans sa salle de bains sont également très différentes de ce à quoi Silent Hill nous avait habitués jusqu’alors, bien que certaines thématiques, voire personnages, permettent de raccrocher les wagons avec les épisodes précédents. L’accent horrifique est quelque peu revu à la baisse au profit d’une surenchère d’action, et d’un gameplay qui met davantage l’accent sur les affrontements. Cet épisode déroutant est souvent considéré (à tort) comme un jeu qui n’a acquis le nom de Silent Hill que dans les derniers mois de son développement. Il est pourtant bel et bien un Silent Hill dans l’âme comme dans le nom (toujours avec Akira Yamaoka à la bande-son), conçu dès le départ pour offrir du renouveau et surprendre les joueurs après trois épisodes similaires dans leur présentation. On adhère, ou l’on n’adhère pas, mais il faut reconnaitre que ce jeu est une proposition véritablement originale, aussi bien dans l’histoire de la saga que celle du survival horror.
Silent Hill: Origins
2007 | PlayStation Portable, PlayStation 2
Développeur : Climax Studios
Éditeur : Konami

Synopsis :
Travis Grady est un routier de profession, hanté par un passé douloureux. Alors qu’il doit traverser la ville de Silent Hill à l’occasion d’une livraison, il croise une jeune fillette sur le bord de la route. Titillé par un mauvais pressentiment, il gare son camion et remonte la route à pied jusqu’à une maison qu’il trouve en proie à un terrible incendie. Prenant son courage à deux mains, Travis s’engouffre dans la maison en flammes à la recherche de survivants. Et en guise de survivante, il trouve le corps brûlé vif d’une jeune fille à la corpulence semblable à celle qu’il venait de croiser sur la route quelques minutes plus tôt. Il prend la fillette dans ses bras et la sort de la maison, avant de perdre connaissance. Il se réveille allongé sur un banc, dans la ville de Silent Hill, où règne un épais brouillard. Il décide de cheminer vers l’hôpital Alchemilla, pour savoir ce qu’il est advenu de la jeune fille…
C’est quoi ?
Les quatre premiers jeux de la série avaient été développés en interne par Konami, par une équipe connue sous le nom de Silent Team (une équipe qui a évolué au fil des ans : dans les faits, rares sont les développeurs ayant contribué aux quatre épisodes). Pour cet épisode, exit les développeurs japonais : Konami décide de confier le projet au studio britannique Climax. Ce passage de témoin ne se fait pas sans heurts : si les codes habituels de la série sont respectés avec brio, Silent Hill Origins parait moins inspiré et plus convenu que ses aînés. Le scénario, en particulier, reprend la structure du premier opus. Un choix qui n’est pas totalement incongru, puisque Silent Hill Origins (aussi appelé Silent Hill Zero au Japon) est une préquelle, se déroulant quelques années avant le premier épisode, et faisant donc la lumière sur les évènements ayant conduit à ce dernier. Les révélations sont toutefois assez attendues, et le sentiment de déjà-vu se fait donc vite ressentir. Graphiquement, le jeu souffre d’avoir été développé avec la PSP comme console-cible : s’il fait largement honneur à la console portable de Sony, le portage PS2 laisse pour sa part à désirer face aux précédents opus de la saga. Malgré ces défauts, Origins comporte toutefois plusieurs originalités, à commencer par la liberté offerte au joueur de basculer à sa guise d’une dimension à l’autre à travers des miroirs – une première dans la série. S’il ne brille pas par son caractère inédit, cet épisode demeure un jeu d’horreur maîtrisé, que les fans de la série devraient apprécier.
Silent Hill: Homecoming
2008 | PC, PlayStation 3, Xbox 360
Développeur : Double Helix Games
Éditeur : Konami

Synopsis :
Alex Shepherd est un vétéran de l’armée américaine. En proie à de terrifiants cauchemars, il fait son retour dans sa ville natale de Shepherd’s Glen, une mystérieuse bourgade autrefois fondée par quatre familles, dont les actuels habitants sont les descendants. Mais son retour en ville se fait dans une ambiance tendue. Shepherd’s Glen est plongée dans le brouillard et hantée par des monstres. Les habitants, pour leur part, semblent tous voir d’un très mauvais œil l’arrivée d’Alex. Quant à Joshua, le fils cadet des Shepherd, tout le monde semble ignorer où il se trouve depuis qu’il a disparu dans des circonstances mystérieuses. Accompagné par son amie d’enfance Elle Holloway, et malgré l’hostilité des habitants de Shepherd’s Glen, Alex va tout mettre en œuvre pour retrouver son petit frère… Même s’il faut pour cela traverser le lac Toluca jusqu’à la ville voisine de Silent Hill.
C’est quoi ?
Premier épisode développé sur « next-gen » (la PS3 et la Xbox 360), Homecoming est cette fois confié aux mains d’un développeur américain, en la personne du studio Double Helix Games. Ce dernier prend deux partis forts, mais assumés : le premier, c’est d’orienter définitivement Silent Hill vers le genre action, dans la mouvance du tournant opéré par Resident Evil avec ses opus 4, 5 et 6. Le deuxième, c’est de reprendre certains personnages, monstres et choix artistiques du film de Christophe Gans sorti en 2006 (voir plus bas). L’exécution de ces deux choix laisse toutefois à désirer : la maniabilité des combats manque de précision, et les emprunts au film sonnent pour la plupart hors de propos. L’histoire, quant à elle, lorgne un peu trop dans l’héritage de la saga, jusque dans son plot twist final, bien qu’elle introduise une nouvelle mythologie avec la ville de Shepherd’s Glen, et son lore plutôt intrigant. Reste une présentation graphique plutôt propre (hormis sur la version PC, très mal optimisée), ainsi que la bande-son d’Akira Yamaoka, qui sauve les meubles sans toutefois faire de miracles. Difficile de dire à qui s’adresse vraiment ce jeu qui ne ravira ni les fans de la série, ni les amateurs de jeux d’action. Imparfait mais pas dénué d’intérêt, Homecoming est le premier vrai signe annonciateur de la descente aux enfers (littérale) de la série Silent Hill, qui perd en qualité au fil des épisodes.
Silent Hill: Shattered Memories
2009 | Wii, PlayStation 2, PlayStation Portable
Développeur : Climax Studios
Éditeur : Konami

Synopsis :
Harry Mason est victime d’un accident de voiture aux abords de la ville de Silent Hill. À son réveil, il se met en quête de sa fille, Cheryl. Mais Silent Hill est plongée dans une tempête de neige, et à intervalles réguliers, elle se fige dans la glace et bascule dans une dimension cauchemardesque où des monstres difformes prennent Harry en chasse. Harry parviendra-t-il à regagner le chemin de sa maison ? Retrouvera-t-il sa fille Cheryl ? Quels fantômes cache donc la ville de Silent Hill ? Et quel est le sens des sessions de thérapie avec le psychologue Dr. K., qui ponctuent le scénario entre chaque niveau ?
C’est quoi ?
Après avoir dirigé l’épisode Origins, le scénariste Sam Barlow, de Climax Studios, rempile avec un parti pris original et prometteur : proposer une réécriture totale du tout premier Silent Hill. Partant du même postulat de départ – un père à la recherche de sa fille dans la ville fantôme de Silent Hill – Shattered Memories n’est pas un remake, mais une véritable version alternative, bousculant les codes habituels de gameplay, de narration et de présentation de la série. Pensé pour la Wii en premier lieu, le jeu prend la forme d’un walking simulator avant l’heure, voyant Harry évoluer dans une ville chargée de souvenirs et d’histoires. L’originalité du jeu se trouve dans les sessions de thérapie, proposées en vue à la première personne : le joueur doit se soumettre à divers tests psychologiques dans le cabinet du Dr. K., et les chapitres suivants du jeu s’adaptent à ses réponses. Une proposition originale dans l’idée, toutefois assez anecdotique dans l’exécution, qui a le mérite de varier sur le thème des démons intérieurs cher à la saga. La vraie faiblesse du jeu en revanche se trouve dans sa dimension cauchemardesque, qui prend la forme de courses-poursuites contre les monstres, sans aucune possibilité d’affrontement directe. Lassantes, frustrantes et répétitives, ces séquences minent le jeu, qui brille pourtant par l’inventivité de son scénario et par l’originalité de sa réécriture. De tous les épisodes « externalisés » de Silent Hill, Shattered Memories est sans doute celui qui offre la narration la plus intéressante… Mais aussi le gameplay le plus ennuyeux.
Silent Hill: Downpour
2012 | PlayStation 3, Xbox 360
Développeur : Vatra Games
Éditeur : Konami

Synopsis :
Murphy Pendleton est un prisonnier, contraint à rester derrière les barreaux dans un pénitencier sordide. Alors qu’un bus le conduit, aux côtés d’autres condamnés, dans un autre centre de détention, le véhicule fait une embardée aux abords de la ville de Silent Hill. Murphy reprend connaissance, et en profite pour s’échapper jusqu’à la bourgade, plongée dans le brouillard et la pluie. En chemin, il est arrêté par Anne Cunningham, officier qui avait la charge du transfert des prisonniers. L’un et l’autre ignorent encore que la ville de Silent Hill s’apprête à les confronter à des souvenirs enfouis de leur passé…
C’est quoi ?
Nouveau changement de développeur pour ce huitième épisode en date, et un choix surprenant s’il en est : Vatra Games est un studio tchèque dont Downpour est le seul projet d’envergure (et l’unique, puisque le studio fermera ses portes quelques temps plus tard). Malgré sa relative jeunesse et ses lacunes techniques, le développeur accouche toutefois d’un titre intrigant. L’histoire, qui n’échappe pas à certains poncifs de la série, comporte son lot de surprises et de rebondissements tout à fait dans l’esprit silent hillesque. La direction artistique, maîtrisée, permet d’explorer un quartier de la ville jusqu’alors inédit, et imagine un nouveau concept pour la dimension cauchemardesque, sous le thème de l’eau et de la pluie. Des quêtes annexes et une exploration libre participent à une vraie sensation d’aventure et de liberté, tandis que l’écriture et l’ambiance instaurent un climat de malaise et d’inquiétude plutôt maîtrisés. Daniel Licht, qui a la lourde tâche de reprendre le flambeau du compositeur Akira Yamaoka, s’en sort avec les honneurs, ayant même le bon goût d’intégrer des chœurs de Mary Elizabeth McGlynn sur certaines de ses compositions. Restent des lacunes impardonnables : des bugs techniques, des graphismes datés, des monstres peu inspirés et un rythme très inégal. S’il n’est pas foncièrement raté, Downpour est le symptôme d’une série dans laquelle l’éditeur Konami ne souhaite plus investir de gros moyens financiers, ce qui se ressent dans le degré de finition bien loin des standards des premiers épisodes.




