Isatis_Angel a écrit : ↑jeu. 23 janv. 2025 à 18h21
This mirrors the original series, really, in that the games tend to specify that the artefacts (or “MacGuffins”) became something that were sought after for greed, or for revenge, and usually ended in no good for these (frequently male) characters that have attempted to claim them. You’ll note Lara has locked all the artefacts in a hidden room in the mansion in Tomb Raider: Chronicles (TR5), to keep them out of trouble.
Alors pour cette partie je trouve et tu le verra dans ma video La guerre Culturelle de Lara Croft (ce teaser

) que l'évolution de l'utilisation des artefact à en effet changé. Voici le passage que je te recopie par flemme dans le chapitre De Pilleuse à Chercheuse de Vérité : Une nouvelle motivation.
Deux autres points majeurs dans cette description ont particulièrement retenu l’attention de la communauté concernant l’évolution de Lara Croft : son rôle de chasseuse de vérité et le fait qu’elle ne décore plus son manoir d’artefacts mythiques. (Contexte je parle de la polémique Shadiw of Truth).
Dans les premiers épisodes de la saga, Lara était souvent perçue comme une simple « pilleuse de tombes ». Toutefois, cette vision mérite d’être nuancée. En suivant son évolution chronologique, on constate que ses motivations deviennent progressivement plus profondes et complexes.
Dans sa jeunesse, Lara est décrite comme une adolescente curieuse, fascinée par le monde et ses mystères. Cela se reflète dans le flashback de son aventure en Irlande, narrée dans Sur les Traces de Lara Croft, et lors de son expédition au Cambodge avec son mentor Werner Von Croy, dans La Révélation Finale.
Sa découverte de la Pierre Philosophale (Sur les Traces de Lara Croft) montre qu’elle semble d’abord partager les tendances de son mentor, collectionnant des artefacts pour elle-même. Cette approche est renforcée par ses aventures dans les épisodes 2 et 3, ainsi que dans les extensions Unfinished Business et Golden Mask.
Cependant, au fil de ses aventures, ses motivations évoluent. Dans sa quête du Scion (Tomb Raider 1), Lara est initialement motivée par le frisson de l’exploration et le danger. Ce n’est qu’en progressant qu’elle découvre la véritable origine de l’artefact.
Cette complexité est particulièrement mise en lumière dans sa relation conflictuelle avec Werner Von Croy. Lors de leur expédition au Cambodge pour retrouver l’Iris, celle ci tourne mal, et Lara devient la seule survivante. Inspirée par cette aventure tragique, elle décide de devenir aventurière à l’image de son mentor et après avoir frolé la mort. Devenue adulte, elle finit par récupérer l’Iris en le volant directement à la société de Von Croy, Von Croy Industries.
Leur relation atteint son paroxysme des années plus tard en Égypte (La Révélation Finale). Von Croy, motivé par la gloire, cherche à récupérer les artefacts d’Horus, tandis que Lara veut les utiliser pour empêcher une catastrophe qu’elle a elle-même déclenchée. Dans une tournure dramatique, Lara subit une leçon similaire à celle de son mentor dans sa jeunesse : elle est punie pour son arrogance.
Enfin, dans L’Ange des Ténèbres, leur relation se termine par l’assassinat de Werner. Avant sa mort, ce dernier demande à Lara de l’aider à retrouver les peintures d’Obscura. Accusée de son meurtre, Lara part en quête de vérité pour élucider les circonstances entourant son décès.
Dans la trilogie LAU (Legend, Anniversary, Underworld), Lara recherche des artefacts liés à la disparition de sa mère et cherche à découvrir la vérité.
Avec la trilogie Survivor, Lara cherche à se prouver à elle même la réalité des événements qu’elle à vécue au Yamatai et à démontrer que son père n’était pas fou.
Dans Shadow of the Tomb Raider, Lara agit d’abord avec de bonnes intentions, mais son arrogance et son obsession déclenchent une apocalypse maya. Malgré tout, elle finit par adopter une posture héroïque, similaire à celle de La Révélation Finale, en sauvant le monde.
La saga met également en lumière une évolution significative dans la gestion des artefacts découverts par Lara. Contrairement à ses débuts, peu d’entre eux terminent dans son musée.
Dans ses six premières aventures classiques et leurs extensions, Lara récupère certains objets emblématiques, comme les quatre pierres extraterrestres, la dague de Xian, l’Iris et la pierre philosophale. En revanche, d’autres échappent à sa collection comme le Scion, la main de Rathmore, le bestiaire, l’amulette d’Horus, la lance du destin ou l’épée de Madame Paveaux.
Certains de ces trésors sont détruits, d’autres jouent un rôle central dans l’histoire, tandis que le sort de certains reste inconnu.
Dans la trilogie L/A/U : Le sort des objets de sa quête varient le Scion et le marteau de Thor sont détruits, tandis que le sort d’une des épées d’Excalibur reste flou.
Pour ce qui est du Reboot, Lara détruit la source Divine dans Rise of the Tomb Raider, garde l’Atlas qu’on lui donne ainsi que la boite d’Ixchel dans Shadow of the Tomb Raider.
Cette gestion reflète une philosophie plus mature : Lara n’agit pas que pour enrichir sa collection personnelle, mais pour protéger, restituer ou préserver les artefacts selon leur contexte.
La franchise Tomb Raider a, pour moi, déjà franchi le pas depuis longtemps vers cette nouvelle philosophie, et cela se reflète également dans les comics de Top Cow.
Dans cette vision, Lara Croft, riche aristocrate, devient l’unique survivante d’un crash ayant décimé sa famille et son fiancé. Passionnée par les sports extrêmes, elle fait preuve d’une résilience remarquable pour survivre.
Cette expérience lui révèle une appétence pour l’archéologie lorsqu’elle découvre un calice sur la dépouille d’un pilleur de tombes. Transformée, Lara retourne en Angleterre et décide de faire de l’exploration non seulement sa profession, mais aussi son mode de vie.
Cependant, Lara ne conserve pas les reliques qu’elle découvre à des fins lucratives. Elle les restitue à leurs héritiers légitimes, les remet aux tribues qui les ont protégées ou les confie à des musées. Parfois, elle garde un objet, mais jamais pour sa valeur monétaire.
Cette philosophie est expliquée dans le comic L’Année du Chat, lorsqu’elle s’ouvre à Terrence, un journaliste qui l’accompagne dans l’une de ses aventures.
Cette approche est également confirmée dans le numéro 7 de la série (Le Trésor de Colomb), où son ancien petit ami, Chase Carver, témoigne de sa vision du monde.
Lara est avant tout motivée par l’excitation de la découverte et le frisson de l’aventure. La plupart de ses périples commencent avec cette déclaration emblématique :
« Je suis Lara Croft. Si c’est unique ou excitant, j’en suis. »
Les motivations de Lara ont toujours été multiples. Cependant, à partir de 1999, elles deviennent plus claires et plus profondes, car les scénaristes prennent davantage le temps d'explorer son personnage.
Même le second film, Lara Croft Tomb Raider : Le Berceau de la Vie, suit cette évolution en montrant Lara prendre conscience que certaines choses ne doivent pas être découvertes ou prises à la légère.
Ainsi, on peut dire que ses motivations de chercheuse de vérité et le destin des artefacts restent cohérents avec l’histoire globale de la franchise, et que la question du colonialisme (abordé un peu avant) devient un thème moderne à aborder. Reste à savoir de quelle manière.